Par ici pour les récits en RP

Méneltarma Nombre de messages : 83 Date d'inscription : 14/01/2007

Voila ici vous pouvez poster tout ce qui est RP, et qui pourra par le même occasion vous rapporter du prestige au sein de la guilde si votre RP est reconnu de valeur par l'un des Meneltarma.

Shannara court vers le village de ses parents.
Elle court aussi vite que le vent et sa joie est parfaite. Le ciel est ton pays, la terre est ta maison et c'est la sève de l'existence qui s'écoule dans tes veines. Sous la ligne des falaises rouge orange, le soleil a sombré, et le ciel sans nuages se teinte en dégradé de lueurs déchirantes. Le nom du Village est " Arhân " : la pierre et le sang. Tout autour de l'enfant, la nature chante la vie. Elle tient un oisillon entre ses mains et elle court vers les siens. Penchées sur la rivière, les femmes se redressent pour la regarder passer et lui adressent de petits signes amicaux. Elles sourient et elle leur sourit en retour. Ce printemps-là ne semble jamais devoir finir. Sillage de poussière, mirage safrané. L'enfant traverse le village en bondissant, zigzaguant entre les tentes rassemblées sous le couvert des grands arbres, pour ne s'arrêter que devant la dernière, au bord de la rivière : la tente de ses parents. Lentement, elle soulève un pan de toile rêche et pénètre dans la pénombre. Sa mère se tient là, allongée sur sa couche, le front luisant de sueur. Son regard resplendit de bonheur. La vie palpite sous son ventre gonflé. Elle fait un geste en direction de sa fille et l'enfant s'approche.

Regarde, maman. Je l'ai trouver au pied d'un arbre... Je peux le garder?

Shannara dépose le petit oisillon près d'elle.La mère sourit et se redresse sur un coude.

Oh. Il est probablement tombé de son nid. Garde le, si tu veux. Mais il faudra t'en occuper tous les jours, le nourrir, le soigner. Il n'a plus ses parents, tu sais ? Il n'a plus que toi.

Elle passa une main dans les cheveux de l'enfant qui sourit à son tour, reprend l'oisillon et lui caresse doucement la tête.

Maman ? Tu seras toujours là, toi ?

Elle lui effleure la joue d'un revers de main et retombe lentement sur sa couche, un bras posé sur le visage.

Toujours, mon chéri. Toujours.

Plus que trois lunes, songe-t-elle dans un brouillard de lassitude et de bonheur. Plus que trois lunes, et l'enfant sortira. L'éternel miracle de la naissance.

Où est ton père ?

L'enfant va répondre quelque chose, mais referme la bouche. Un sifflement strident s'élève à l'extérieur. Elle et sa mère se regardent. Une pause, puis un nouveau sifflement. Trois coups brefs, un coup long. Alerte. Les yeux de la jeune femme se rétrécissent. Instinctivement, l'enfant se rapproche d'elle. Il tient toujours son oiseau. Au-dehors, on entend un violent remue-ménage, des bruits de pas, des invectives.
La tente s'ouvre brusquement et un homme apparaît, le père de Shannara, une ombre massive. Un sourire fugitif éclaire le visage du guerrier. Puis ses traits s'assombrissent. La femme, affolée, dit:

Mon amour, que se passe-t-il ?

Les Monstres, répond l'homme entre ses dents. Les Monstres arrivent.

Quoi ?

Soudain, elle a du mal à respirer.

Tu as bien entendu. Ce pacte est mort, lâche l'homme en tombant à genoux auprès de sa femme. Ils sont passés. Je ne sais pas comment, mais ils sont passés. L'émissaire asenath nous avait juré que le Défilé des Ombres était gardé. Mais c'était un mensonge.Les Monstres…. Oh non, non. Ce n'est pas vrai, les choses ne s'arrêtent pas ainsi. De toutes les épreuves du monde, ô An'arhân, nous t'en prions : pas celle-ci.

Il serre très fort sa femme dans ses bras et prend sa file unique avec eux. La petite fille regarde au-dehors. Comme tout le monde, elle a entendu parler de ces terribles créatures. Des monstres sanguinaires, qui arrivent du levant et détruisent tout sur leur passage. Mais les Monstres sont des légendes, n'est-ce pas ? Et puis son père les défendra. Son père… Très lentement, l'enfant s'écarte de ses parents. Des larmes s'écoulent sur ses joues, et elle ne sait pas très bien pourquoi. Dans la pénombre, son père berce sa mère tout contre lui.À l'extérieur, la panique gagne la village. On entend des gens courir, crier, des voix amies s'étrangler dans leurs gorges, la confusion. Il gémit en se mordant les lèvres:

Maudits soient les Asenaths. Oh, ma toute belle. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis désolé.Dis-moi que c'est un cauchemar. Dis-moi que les choses ne vont pas finir ainsi.

Ses mâchoires se contractent. Il se retourne vers elle, déterminé.

Je vous protégerai, dit-il. Personne ne vous touchera. Je ne les laisserai pas vous faire de mal.

Au-dehors règne maintenant un désordre indescriptible. L'enfant ne voit pas, mais ce qu'il entend lui suffit. Le reste, il peut l'imaginer. Les hommes du village prenant leurs armes. Les femmes se précipitant sous les tentes, leurs enfants serrés contre elles. Des lèvres murmurant des suppliques à des esprits invisibles, des ancêtres. Étreintes. Ne t'inquiète pas. Reste à l'intérieur. Des promesses balbutiées, impossibles à tenir. L'enfant regarde son père dans les yeux. À cet instant précis, il sait que tout est perdu. Les Monstres sont connus pour attaquer en nombre. Ils brûlent tout. Tuent les hommes d'horrible façon. Quant aux femmes…
Au fond de la tente, la mère se redresse. L'homme se retourne vers elle. Dans sa tête, il combat déjà. Il sent le fer ennemi s'enfoncer dans sa chair. Se demande s'il souffrira longtemps, et ce qui se passera ensuite. Elle dit :

Tu ne me laisseras pas entre leurs mains, n'est-ce pas ? C'est notre serment. Qu'aucun autre homme ne me touche. Jamais.

Je sais.

Alors fais-le. Tue-moi, maintenant. Pour l'amour de nous.

Des larmes de désespoir inondent leurs deux visages. Ils s'embrassent à pleine bouche, avec la violence du premier amour. Leurs larmes se mêlent, deux rivières pour un seul océan. Le père murmure :

Je t'aime tellement...

Lentement, il se redresse. Dehors, des bruits terribles se font entendre. Les Monstre arrivent. La cavalcade de leurs affreuses montures, toutes hérissées de fer, monstres échappés d'un passé oublié. Et les hurlements qu'ils poussent : suraigus, ils s'infiltrent dans la moelle des os, vous dévorent de l'intérieur, comme des insectes.

Mon amour !

Sourd aux suppliques de son épouse, comme hypnotisé, l'homme sort au-dehors, sa rapière à la main. Sa petite fille le suit. De toutes parts, les Monstre arrivent. Tout est si rapide ! Une attaque fulgurante, comme un essaim de frelons. Et lui, le père… cela lui semble si lent, si irréel. Il s'avance de quelques pas. Les premiers assauts arrivent.
Monté sur un horrible monstre noirâtre, mi-lézard mi-insecte géant, une créature à la peau blanche et aux longs cheveux couleur nuit s'arrête à distance respectable. Elle est extraordinairement longiligne et elle sourit, un sourire dépourvu de toute joie.

Il y a une femme à l'intérieur.

Ce n'est pas une question. L'homme serre la garde de son épée, mais ne bouge pas.
Le Monstre tient les rênes de sa monture pour l'empêcher de se cabrer.

Et c'est la tienne. Veux-tu que je te dise ce que je vais lui faire ?

Avec un hurlement de rage, le père se précipite vers son ennemi, sa rapière à la main.
Le reste se passe si vite que l'enfant a à peine le temps de comprendre. De derrière son dos, le Monstre sort une arbalète et la pointe vers l'assaillant. Un trait puissant en jaillit. Touché en pleine poitrine, l'homme hoquète et tombe à terre. Ce n'est pas une flèche qui s'est fichée dans sa poitrine : plutôt une sorte de dard, torsadé. Douleur intense. L'Ishwen saigne abondamment. Tétanisé, sa toute jeune fille s'avance doucement vers lui. Elle tient toujours l'oiseau. Le Monstre fait approcher sa monture puis s'arrête tout près de sa victime. L'animal tourne son horrible gueule vers l'enfant. Sa peau est noire, trop lisse, presque métallique. Et sa gueule est emplie de crocs baveux, démesurés. De tels monstres n'apparaissent même pas dans les cauchemars. Ils sont les cauchemars.

Je vais posséder ta femme, annonce le Monstre d'une voix douce. Je vais lui dévorer les entrailles, tandis que je la posséderai, et elle ne saura plus si elle hurle de plaisir ou de douleur. Je découperai sa peau…

Resté à terre, le père de l'enfant relève vers son vainqueur un visage ensanglanté, plein de poussière. Il s'est uriné dessus et il tremble de tous ses membres. Il ferme les yeux et supplis :

Ne lui faites pas de mal, elle attend un enfant.

Le monstre répondit en se léchant les levres avec une langue noire et bifide comme celle d'un serpent :

Mm, voilà qui ajoutera du piment à la chose.

Il implore mais rien n'y fait... Dans la tête du guerrier, terrifié, les images défilent à toute allure. Il revoit l'émissaire, ses douces promesses, ses gestes calmes. L'envahisseur ne s'aventurera jamais jusqu'à vos terres. Vous avez notre parole. Notre parole. Tout d'un coup, le Montre ordonna :

Relève-toi.

Shannara na pouvant en supporter davantage, hurla en se précipitant vers son père et en le serrant dans ses bras.

Nooon, Ne lui faites pas de mal. Ne lui faites pas de mal !

Dans sa précipitation, elle lâche son oisillon, qui tombe à terre et ne bouge plus. Mais son père murmura à l'orreille de sa fille en s'accrochant à elle et en postillonant du sang :

Va-t'en, va-t'en, enfuis-toi, cours, je…

La jeune fille se relève. Les yeux fixés sur le Monstre, elle sent une chose étrange lui serrer le cœur, et elle comprend que son cœur explosera si elle n'obéit pas. Il n'y a nulle pitié à attendre de cette créature. Elle tue pour le plaisir, et rien d'autre ne compte. Lentement, elle s'écarte de son père. La tête lui tourne. Elle trébuche, fait quelques pas en arrière et regarde la créature. Puis elle sent une petite chose craquer sous son pied et se mord les lèvres jusqu'au sang. C'est le petit oiseau.
Soudain, la monture du monstre ouvre la gueule et crache quelque chose en direction de son père. Le jet l'atteint en plein visage. Un liquide enflammé. Très vite, le feu se propage à l'ensemble de son corps, et l'homme n'est plus qu'une torche vivante. Il se redresse, le trait toujours fiché dans sa poitrine, et s'agite en hurlant mais il ne meurt pas : pas tout de suite. Une odeur épouvantable s'élève dans les airs. Partout autour, des nuages noirs montent au ciel et se mêlent aux cris de douleur. Des hommes hurlent, puis arrêtent de hurler. Des femmes courent et s'affalent dans la poussière, et il vaudrait mieux pour elles qu'elles soient mortes. La petite fille sent la terre s'ouvrir sous ses pieds. Elle espère qu'elle va l'engloutir, mais rien de tel n'arrive. Lentement, il relève les yeux. Là-haut, sur la falaise, des hommes à cheval observent le massacre. L'enfant reconnaît les armes des gardes du maître de la contrée. Puis il se retourne et voit sa mère sortir de la tente, et se précipiter vers la torche vivante qu'est devenu son mari. Une flèche arrivée de nulle part se fiche dans sa cuisse, et elle tombe à terre, incapable d'aller plus loin. L'homme qu'elle aime est en train de brûler devant elle et elle ne peut le rejoindre.
Implorante, elle tend une main tremblante vers sa fille et implore:

Tue-moi...Tue...

Derrière eux, le père de l'enfant continue de brûler. C'est un spectacle épouvantable. Il se débat encore, et réclame la mort, mais la mort ne vient toujours pas. Les dernières paroles de sa mère se noient dans un sanglot de désespoir.L'enfant regarde autour de lui sans comprendre. Tout se brouille. Est-ce ainsi que le monde finit ? Cette odeur, les pleurs, la souffrance, l'impuissance, est-ce ainsi que la vie s'achève ? Comme en réponse, le Monstre éclate d'un rire si aigu que la petite fille sent que ses tympans vont éclater. Il descend de sa monture, saisit la femme par les épaules et l'embrasse à pleine bouche. Elle hurle. Elle le mord jusqu'au sang, mais il l'embrasse encore et fait courir sa langue sur ses joues trempées de larmes. Puis il l'emmène à l'intérieur de la tente, et les cris de la femme s'éteignent.

Resté seul, la petite fille tombe lentement à genoux.

Quand Shannara rouvrit les yeux, elle se trouvais toujours au même endroit ou elle s’étais effondrer. La nuit été tombée. Elle se leva péniblement. Ses yeux durent s’habituer à l’obscurité et ce qu’elle vis lui rendit la mémoire. Tout son village avait été saccagé.
La dépouille de son père gisait a trois mètres d’elle en dégageant encore sa terrible odeur de chair grillée. Paniquée, la petite fille se précipité sur sa tente déchirée pour y trouvé de sa mère, qu’une dépouille infâme ou l’on pouvait difficilement percevoir une femme dont le ventre étais vide et ses entrailles a coté. Sa tête n'était plus qu'un visage se tordant de douleur. Terrorisée, la petite fille de dix ans sortie de la tente a reculons et commença à parcourir l’ancien village de son enfance. Un bain de sang… Plus dégoutée par l’odeur de chair brulée que affolée, Shannara marchait sur l’allée principale qui, près de cinq heures auparavant était remplis de fleurs et de gens s’amusant.… Ses parents.. morts… Etant petite, elle ne comprenait pas trop ce que cela signifiait vraiment. Elle regardait de ses yeux craintifs les corps, noirs a moitié brulés qui gisait le long des chaumières. Puis, ne pouvant supporté se spectacle plus longtemps, elle décida de partir dans la foret pour pouvoir retrouver un autres village qui pourrait l’hébergeait. Shannara prit une dague qu’elle trouva sur un des gardes et s’éloigna, ne pouvant retenir ses larmes.
Elle s’arrêta devant la lisière de la foret, inquiète. La foret noir lui fesait peur et elle n’avais pas confiance en elle. Mais, rassemblant son courage, elle commença a marché en essayent de pas pensé et de réfléchir a son avenir si elle trouvait finalement un village d’hébergement.
Elle parcouru ainsi trois kilomètre, seule. Au bout de quatrième, elle étais épuisé, ses jambes refusait de la porter plus loin et elle décida de s’asseoir contre un arbre, a cote d’un lac étrangement silencieux. Ce silence provoquait un malaise chez Shannara car elle avait l’impression de ne pas être seule. Anxieuse, Elle approcha ses lèvres de l’eau pour atténuer la douleur de sa gorge dessécher . L’eau était douce et claire. Une foie désaltérer, elle se donna du temps pour récupéré avant de reprendre son chemin. Elle se cala contre l’arbre puis s’endormis, la dague dans sa petite main.
Un gémissement étrange la réveilla brusquement. Elle se leva rapidement et regarda d’ou provenait cette plainte. étonnée, elle voyait devant elle, une grande femme blanche qui était blessé a la hanche par une large morsure. Elle étais très belle mais ce qui surprit le plus Shannara fut les larges ailles qui dépassait de son dos. Les chérubins sont toujours attiré par l’odeur de l’eau… Elle étais entièrement nue mais la petite n’en fut pas affligée.
L’ange agonisais.
Elle s’approcha doucement et malgré sa confiance, eu un mouvement de replis quand la femme s’aperçu de sa présence. L’ange, en la voyant, eu un petit sourire triste et tendis sa main ensanglanté et tremblante vers elle. Shannara recula et, prenant sur sois, se rapprocha encore, se mit a genoux devant elle et posa rapidement ses mains sur la blessure et stoppa l’hémorragie de sa hanche. En tant que trop jeune elfe, elle ne pouvait pas la guérir entièrement.
Mais l’ange aurait dus vivre… Elle mourut dans les bras de la jeune Shannara qui en avait les larmes aux yeux… Elle regarda cette femme qu’elle aurait pu sauver et, ne pouvant retenir ses larmes, elle éclata soudain en sanglot, la tête dans ses mains pleine de sang coagulé…
L’ange, du sang perlant a ses lèvres, eu un dernier hoquet avant d’expirer son dernier soupir. Soudain, un phénomène étrange se produisit. Elle eu comme une convulsion, un dernier spasme qui se propagea de l’ange dans le corps de Shannara qui la tenais encore fermement, les yeux fermés pour retenir ses larmes. La petite pris sa comme un frisson dus au froid mais, inquiète, recula en laissant la femme au bord du lac. Puis, apeurée, s’enfuit en courant, laissant l’ange s’évaporer et monter vers le ciel…
L'enfant courut jusqu'à que la fatigue se fit ressentir. Essoufflée, elle s’assit par terre, un mal de tête croissant a chaque seconde. Elle étais perdu, elle ne savait ou elle étais passé. La nuit commençait a tomber et elle trouva une petite grotte pour y passer la nuit. Avant de rentrer dedans, elle regarder le noir de la foret qui lui faisait si peur et les nuages qui laissait place a la pleine lune... Elle frissonnait mais avais l’habitude de dormir a la belle étoile…
Vers minuit, elle se réveilla doucement avec son mal de tête de plus en plus atroce, sentant une présence étrangère à coté d’elle… Elle se leva, les yeux fatigués, et regarda autour d’elle. Il n’y avait personne. Elle voulu donc se rendormir mais n’y parvint pas. Finalement, ne voulant sombrer dans l’ennuie, Shannara se leva sans compter son mal de dos dus aux pierres sur lesquelles elle dormait.
Elle prit sa dague et, en sortant de la grotte, le pas titubant légèrement, ce qu’elle vit la glaça d’effroi.
En face d’elle se trouvait une bête de deux mètres de long qui était penché sur une de ces victime ensanglantée dont on ne pouvait reconnaitre le visage. Elle n’avait pas remarqué la petite fille qui l’avait vue et qui avait étouffée un cri. Les grands yeux bleus de Shannara reflétais la pleine lune qui brillait dans le ciel sombre. Elle voulu rérentrer dans la grotte avant qu’elle ne la voit mais le loup leva sa tête sur elle et la regarda avec ses yeux rouges injectés de sang. Paniquée, L'enfant se précipita dans le noir de la foret pour échapper à cette immonde chose qui se lança a sa poursuite.
Elle courait, les branches lui fouettant ses mollets, son visage et ses bras. Elle n’avait aucune chance de triomphé contre cette bête qui la poursuivait et la jeune fille pouvait déjà sentir son haleine sur son dos a moitié nue.
Soudain, elle trébucha contre une racine qui dépassé du sol et tomba par terre, se protégeant le visage de ses mains. Elle se cogna la tête sur une branche et, le monstre s’arrêta aussi derrière elle pour venir a coté d’elle, pour renifler la tête de la fillette dont les yeux était que la crainte.
Shannara voulut s’enfuir mais la bête la maintint brutalement au sol en enfonçant profondément sa patte dans son dos et la mordit au bras. La fille serra les dents pour ne pas hurler de douleur et essaya de se dégager de l’étreinte. Mais la bête, affamé, lui enfonça les griffes dans le dos, lui cassant un bras et un flot de sang rouge et vif comme le feu jaillit sur le sol.

La dernière chose que vit l’enfant fut une petite rose rouge qui fanait au bord du chemin de terre…

Shannara se reveilla violament, couverte de sueur. Son poul battait rapidemant et sarespiration accelerée. Elle esayya de se calmer en reposant sa tete sur son oreiller. C'est comme si elle emergeait brutalement d'un rêve sur la realité. Puis, tous lui revint en mémoire : elle n'était pas prete d'oublier son enfance si torturée... Elle était venu le jour d'avant dans cette taverne pour pouvoir dormir. Soudain, on frappa a la porte de sa chambre et la taverniere entra. Voyant Shannara reveillée, elle lui dit :

Madame, esceque ca va aller? Je vous ai entendu crier alors je suis venu vous reveiller... Vous devriez vous recoucher, il est a peine 3h du matin. Voulez vous que je vous aporte un rafraichissement?

Shannara s'aasit sur son lit et, après avoir mit la tête dans ses mains dit :

Non, ca ira, merci... Je ne vous derangerai plus. Au...au revoir !

Elle essaya de lui sourir mais n'y parvint pas. La bonne femme, intrigué, la salua promptement et sorti. Dès qu'elle fut partie, Shannara se leva si vivement que sa tête tourna un peu et commença à marcher. Elle avait légèrement soif et se dirigea vers la chaise de sa chambre ou elle entreposer ses affaires. Elle mit sa tunique, son armure et, passant devant la glace, elle regarda ses trait : celle d’une image de jeune fille, abattue et fatigué, d’au moins 19ans et les cheveux bleu lui tombant jusqu'à la poitrine.

Elle déposa quelque pièce d'or bien en valeur sur sa table de chevet et, apres s'être préparer, ouvrit la fenetre et sauta les 5 mètres qui la séparait du sol. Elle atterit en douceur . Elle se diridea ensuite vers les ecuris et pris son cheval. C'était un bel étalon blanc. Elle le monta et quitta la ville ou été l'auberge.

Apres plusieur kilometres, Shannara s'areta au bordure d'une forêt. L'étalon n'était pas fatigué mais elle posa pied a terre. Elle entendait au loin un ruisseaux qui coulait et s’y approcha doucement. Lorsque elle le trouva, elle se mit a genoux et se penchât. Elle ne comprenait pas la raison de son existence…

Apres avoir bu, elle fit reaparaitre ses ailes et les detendit. Elle ne voulait pas que tout le monde sache qu'elle en été une... Alors elle les camouflaient. Elle se leva et posa sa tête sur un arbre contre lequelle elle sassit. Elle réfléchissait...